De BETHONCOURT à TOKYO, 

         de Champvallon à Ikebukuro, le KCB l’a fait.

 
Du 22 au 30 Octobre 2022, le Karaté Club Bethoncourt a pu finaliser un projet qui date de plus de 6 ans. En effet, le projet « Patience et Persévérance, du rêve à la réalité – les karatekas de Bethoncourt aux JO de Tokyo 2020 » vient ENFIN de se réaliser (mais sans les JO)
Ce projet était imaginé par 6 jeunes garçons du KCB, à l’époque, âgés de 10 à 12 ans, pour concurrencer un projet que des jeunes filles du kcb avait réussi à finaliser. L’un des objectifs était de participer en tant que spectateurs aux Jeux olympiques de TOKYO 2020 où le karaté y était représenté pour la 1° fois et surtout visiter le japon, berceau du karaté et s’imprégner d’une culture qui mélange tradition et modernité. Et pour cela, nous tenons à remercier plus particulièrement la commune de Bethoncourt et son équipe municipale de l’époque (2017) qui a cru en ce projet voire encore plus que nous et qui nous a accordé une subvention inespérée qui représentait au moins la moitié du budget et pour cela, nous leurs en sommes très reconnaissant et c’est comme ça que l’aventure a commencé. J’aime le Pays de Montbéliard – PMA et Région Bourgogne-Franche-Comté ont aussi contribué financièrement à ce projet et nous les remercions également.
Comme toute aventure, il y a beaucoup de joies, de peines, de péripéties, d’obstacles , …
Après avoir obtenu les billets d’entrée au stade olympique, les billets d’avions et l’hébergement, malheureusement, en 2020, la crise sanitaire liée au Covid-19 est passée par là et nous a empêché de pouvoir nous y rendre en passant du rêve au cauchemar. En 2021, les spectateurs n’y étaient plus autorisés et c’est là que tout l’espoir s’est effondré pour beaucoup de monde et qui pour certains ont même arrêté d’y croire.
Même si l’objectif principal était d’assister aux JO pour soutenir le karaté et les karatékas de l’équipe de France, les dirigeants du club n’ont jamais abandonné l’idée d’aller au bout de ce projet, visiter le Japon et sa culture. Et à force de persévérances et de coups bas mais surtout dans l’attente de l’ouverture des frontières japonaises, nous avons pu réaliser ce que beaucoup de monde pensait partis en fumée.
Beaucoup espérait et ensuite peu y ont cru voire même abandonner l’idée en disant que c’était beaucoup de bruit pour rien, du baratin, que nous avons donné de faux espoirs, que nous étions des affabulateurs voire des « mythos ». Beaucoup se sont rejoué de l’abandon des spectateurs aux JO et en critiquant ce projet. Mais nous n’avons rien lâché même si nous n’en parlions plus ouvertement.
Comme dans un combat, il ne faut jamais rien lâcher, croire en ces capacités, en ses rêves, avoir confiance en ses coachs, ses dirigeants, ne jamais abandonner tant que le gong final n’a pas sonné. L’effort est toujours récompensé et la victoire se gagne souvent dans la difficulté.
Pour cette sélection, beaucoup de candidats mais peu d’élus mais la loyauté, la fidélité, l’investissement et surtout le respect sont toujours récompensés. Bien sûr, nous n’avons pas pu satisfaire tout le monde et bien sûr, nous serons toujours critiqués pour cette sélection mais on s’en fout car nous sommes finalement à Tokyo. 12 adhérents (encadrants compris) ont la chance de pouvoir participer à cette aventure qui nous l’espérons ne sera pas la dernière.
D’autres projets similaires verront le jour et comme on le répète souvent à l’entrainement, les causes amènent les conséquences. A chaque fois que l’on voudra nous mettre à terre, nous nous relèverons et deviendrons plus fort et pour cela, nous remercions nos adversaires. Pour être le meilleur, il faut battre les meilleurs mais aussi et surtout les plus sournois, les plus vicelards, les plus …. (Les superlatifs me manquent)
Nous ne manquerons de vous envoyer des photos de nos aventures en terre Nippone durant cette semaine.
Merci à Mattéo pour la logistique et qui a travaillé dans l’ombre pour nous permettre de passer des moments agréables.
Merci à celles et ceux qui ont contribué au succès de ce projet et désolé si nous n’avons pas pu prendre plus de monde (malheureusement, les finances ne nous le permettaient pas autant que nous l’aurions souhaité).
Mais surtout merci à tous ceux qui ont essayé d’œuvrer pour mettre ce projet KO, c’était sans compter sur notre détermination.